06 juin 2010 - Trail Des Ebihens - Le blog de courirrimeavecplaisir.over-blog.com

29 juillet 2010 4 29 /07 /juillet /2010 18:43

06 juin 2010 - Trail Des Ebihens

15 jours après Guerlédan, avec l’envie de profiter au maximum des courses bretonnes avant un retour imminent en terre réunionnaise, je me présente avec plein d’envie au trail des ébihens. Je salue Nicolas (monsieur endurance shop côtes d’armor), Laurent (futur deuxième de la course du jour) et Sandra (ancienne collègue de club du LPA). Pour ce trail, je suis bien accompagné car j’ai de nombreux supporters avec papa, maman, Natacha, Solène et Cyrille. Ils ont tous fait le déplacement pour m’encourager. Merci à tous.

Nous sommes près de 600 coureurs à s’élancer sur une boucle de 20,5 km autour de la presqu'île de St Jacut de la mer. Rapidement, je me rends compte que cela ne va pas être simple. L’allure est rapide, cela ne rigole pas. Avec les jambes lourdes dès les premiers mètres, symptôme du trail de Guerlédan, j’essaye de trouver un rythme qui n’est ni trop rapide ni trop lent. Dès la fin du bourg, Nicolas remonte à ma hauteur, nous échangeons quelques mots avant qu’il ne file au loin…. Bien trop rapide pour moi. Après 1 km 500, et un passage devant ma famille, nous descendons sur la plage du rougeret où on aborde la traversée de l’ile des ebihens. La côte d’émeraude se présente à nous sous un soleil des plus radieux. C’est génial !!! Le peloton est déjà bien étiré et je n’aperçois déjà plus la tête de course.

Nous contournons l’ile par le Nord avec des passages plutôt techniques qui sont plutôt à mon avantage. Le cabri breton fait des siennes. Il faut rester vigilent car les rochers sont bien humides. Retour par le chemin des ostréiculteurs où je retrouve Solène et Cyrille qui font leur footing dominical.

Ils m’accompagnent sur deux bons kms dans du sable mouvant. Une vraie pataugeoire où la chaussure disparait à chaque foulée. Là, j’ai l’impression d’être au ralenti. Impossible de trouver le bouton avance rapide. Solène, sans mégaphone, me soutient par des encouragements du tonnerre.

Fin de la plage des haass et premier ravitaillement où je décide de ne rien prendre. Et oui, j’ai tout sur moi avec mes petites gourdes. Solène m’envoie un dernier « allez courage » et je m’enfonce en solitaire sur le GR jusqu’au château du guildo. En chemin, trois coureurs dont Sandra reviennent à ma hauteur et me doublent avec aisance. J’ai du mal à les accrocher mais je me motive. Je ne lâche plus le groupe et commence à me refaire une santé mais toujours avec des jambes de plomb.

Km 13, passage devant le château et me voilà en duo avec Sandra sur une longue portion bitumée….. Au loin, je retrouve mon duo de suiveurs. Solène m’accroche et m’encourage à fond pendant au moins trois kms. Les rôles sont inversés et elle découvre une activité pas si simple : comment bien encourager. Pas facile mais je la remercie et bientôt j’espère lui rendre l’appareil.

Avec Sandra, nous traversons la presqu’ile d’Ouest en Est pour rejoindre la baie de beaussais où nous reprenons le GR 34. Je me sens bien, de mieux en mieux. J’ai trouvé mon rythme et les kms me paraissent moins longs. Il faudrait que le trail débute maintenant…. Je suis vraiment plus à l’aise sur le long… A la sortie du sentier, tel un rapace bienveillant, papa m’observe de son perchoir. Maman et Nath veillent elles aussi. Lors de la traversée du bourg, Sandra accélère et s’envole vers une nouvelle victoire. Bravo à elle pour sa belle course. Voilà l’arrivée. 28 ème en 1 H 29.